Le peintre français Nicolas Lancret, comme ses contemporains Antoine Watteau et Jean-Baptiste Pater, montre dans ses tableaux une vie insouciante dans le luxe, marquée par des festivités permanentes.
C’est l’image d’une société exubérante qui n'a guère à s'occuper de la vie quotidienne, mais qui peut simplement vivre au jour le jour.
Nicolas Lancret (1690-1743), destiné à une carrière de graveur, montre très tôt un grand talent de dessinateur et poursuit une formation de peintre. Une heureuse rencontre avec le peintre Antoine Watteau (1684-1721) l’incite à interrompre sa formation chez Pierre Gillot, et à se consacrer à l’étude de la nature.
Les premiers succès arrivent rapidement, mais sa manière, parfois confondue avec celle de Watteau, conduit à une rupture entre les deux hommes. Néanmoins, l’artiste français continue à peindre ses sujets de prédilection, comme des noces, des fêtes galantes ou différents cycles tels que les quatre saisons, les éléments, les heures de la journée ou les âges de la vie.
Nicolas Larmessin a traduit la majorité des peintures de Lancret en gravure. Cette planche est la première de quatre feuilles, dont chacune montre une situation spatiale et une atmosphère différente. Il dépeint un moment peu réaliste, où un groupe de jeunes aristocrates tirent une fille montée sur une sorte de chariot tandis que d’autres, en arrière-plan, s’amusent avec des mascarades et des danses.
Genève, ville où l’on pense l’enfant est certainement un slogan adéquat lorsque l’on observe le nombre de pédagogues et d’institutions engagés en faveur de l’éducation. À commencer par Jean-Jacques Rousseau.