Selon Jean Daniel Candaux, la célébration de la victoire contre les Savoyards commence dès le lendemain de l’Escalade : des chansons furent imprimées et placardées sur les murs de la ville. Cette production reste importante jusqu’au 18e siècle. On atteste au moins 150 chanson consacrées à l’évènement. Populaires, elles sont souvent écrites sur des airs connus, selon un procédé de reprise assez courant à l’époque. C’est le cas de cette belle image d’Epinal qui reprend la mélodie de la Carmagnole, l’une des chansons révolutionnaires les plus connues.
En 1796, Jean-Charles Pellerin, cartier dominotier à Épinal (Vosges) utilise la gravure sur bois et le coloriage au pochoir pour produire, à large échelle, des images qui seront largement diffusée dans les villes comme dans les campagnes. Ces images dites désormais « d’Epinal » ont des sujets très variés : religieux, narratifs, historiques, militaires, les faits divers….
L’estampe, dont il est ici question, relate les évènements de l’Escalade : I. Allons, citoyens, de grand cœur […], La marmite de Dame Royaume. Picot sous la herse. Escalade de Genève. Combat de Neuve. Exécution des prisonniers. Cortège commémoratif. Conçue à la fois comme un tableau et comme une feuille de chant, l’image contient le texte la "La Chanson de l’Escalade", soit dix couplets, écrits sur l’air de la Carmagnole.
Date: 1850
Collecteur(s): Collection Georges Amoudruz
Editeur(s): Pellerin & Cie, Epinal
Origine: France
Lieu d'origine:
France, Vosges, Epinal
Description de la ressource:
Xylographie coloriée au pochoir
Format: 29,6x40,1cm
Numéro d'inventaire: MEG Inv.ETHIC 300625-a
« Pour chanter les exploits - Des vaillants Genevois - Du temps de l’Escalade », les institutions dévoilent des pans de l’histoire de Genève.