Une curiosité horlogère. La fonction de cette horloge permet la lecture de l’heure dans l’obscurité grâce à une bougie placée à l’intérieur de la pendule. Un disque ajouré des heures et de ses fractions tourne à la place des aiguilles, indiquant le temps par transparence. La fin du 17e siècle voit l’apparition de ce type de pendules veilleuses, dont l’obsolescence concorde avec l’introduction de la lumière électrique dans les intérieurs domestiques.
Cette horloge provient de la collection du maître horloger et inventeur de mouvements d'horlogerie, collectionneur de montres et d'automates, promoteur de la formation professionnelle des horlogers, le savoyard naturalisé suisse Casimir Sivan (1850-1916). Il s'intéresse aussi à la reproduction du son et de l’image. Outre sa fabrique de fournitures d’horlogerie, Sivan possède une fabrique de phonographes et devient un pionnier du cinéma en Suisse. En 1909, sa collection, hétéroclite en qualité et riche en curiosités, incite la Société des horlogers de Genève à plaider pour son achat par la Ville, grâce à une souscription partielle : ce sont 950 horloges, pendules, porte-montres, mouvements, clefs, cadrans et outils du 16e au 19e siècle, jusque-là entassées dans le petit appartement de Casimir Sivan à Carouge, qui s’étalent dans les grandes salles lumineuses du musée de l’Ecole d’horlogerie, installé dans le vaste bâtiment de la rue Necker.
Type: Objet
Date: vers 1800
Période: 18e
Origine: Suisse
Description de la ressource:
Laiton ciselé, acier, tôle peinte et tissu. Mouvement cage en laiton, échappement à recul, balancier à lentille en laiton, suspension à fil de soie
Format: Haut 34, larg 16, prof 14 cm
Numéro d'inventaire: AD 7304
Lien: Consulter l'objet sur le site de l'institution
Droits d'auteur: Achat, 1909
Si « La nuit tous les chats sont gris », Mirabilia fait éclater au grand jour les couleurs des collections de la Ville de Genève liées au monde de la nuit.