Cette carte, réalisée par l’ingénieur-explorateur Edgar Aubert de la Rüe, représente l’Archipel de Kerguelen, et l’esquisse provisoire de la Péninsule Courbet, en 1952.
Edgar Aubert de la Rüe (1901-1991) est un ingénieur-géologue franco-suisse, géographe, spécialiste des îles (archipel des Kerguelen, Wala (anciennement Nouvelles Hébrides), etc).
Cette carte, réalisée en 1952 représente l’Archipel de Kerguelen, et l’esquisse provisoire de la Péninsule Courbet.
Les îles Kerguelen ou archipel Kerguelen, à l'origine baptisées France Australe et jadis surnommées « Iles de la Désolation », forment un archipel français au sud de l'océan Indien. Elles constituent l'un des cinq districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
Elles sont éloignées de plus de 3 400 km de La Réunion, terre habitée la plus proche. L'île principale, la Grande Terre, qui couvre plus de 90 % de la surface, est la troisième plus grande île française (après la Nouvelle-Calédonie et la Corse) ; c'est également la plus grande de toutes les îles sub-antarctiques (devant la Malouine orientale).
Cette carte, établie par Edgar Aubert de la Rüe, donne une bonne image de la péninsule. On peut y trouver la "Plaine de l'Est, couverte d'étangs", le "Val Studer", le "Massif du Mont Werth", l'"Isthme du Lac", la "Baie Accessible", le "Cirque du Château", l'"Anse de l'Aurore Ausatrale", le "Plateau des Drumlins" ou encore la "Côte des Corfous".
Pour un peu, on se croirait chez Tolkien, quelque part aux confins de la Terre du Milieu!
Type: Document
Matériaux: Papier
Date: 1952
Collecteur(s): Musée d'ethnographie de Genève
Editeur(s): Edgar Aubert de la Rüe
Période: Période contemporaine
Origine: Terres australes françaises
Lieu d'origine:
Iles Kerguelen
Description de la ressource:
Carte géographique
Numéro d'inventaire: CH AVG.350.C.9.4.3/11
Ville de passage à la croisée des routes entre le Nord et le Sud de l’Europe, ville d’opportunités commerciales, lieu d’émulation du savoir : Genève a attiré les voyageurs autant qu’elle a fait naître chez nombre de ses habitant-e-s le goût de l’exploration. Ces deux mouvements, concentrique et excentrique, ont contribué à enrichir les collections patrimoniales genevoises.