Ce plat commémore les 25 ans de la fondation du Groupe abstinent (1930-1955) de la CGTE, Compagnie Genevoise des Tramways Electriques. Pichets, pots, cruches, assiettes et plats commémoratifs ornent peut-être encore les armoires de vos parents et grands-parents. La Poterie de la Chapelle à Carouge, fondée par Marcel Noverraz, s’était fait une spécialité de ce type de récipient.
La Compagnie Genevoise des Tramways Electriques (CGTE) est une société privée fondée en 1899. Elle rachète l’année suivante la Compagnie générale des Tramways suisses, existant déjà depuis 1876, puis la Compagnie genevoise des Chemins de Fer à Voie étroite en 1901. Forte d’un capital de départ de 5 millions, la CGTE absorbe deux compagnies concurrentes et se développe rapidement en améliorant sans cesse ses infractures et en augmentant son parc de motrices et remorques ainsi que son réseau.
Après la Première Guerre Mondiale surgissent d’importantes difficultés financières. Dès 1926, l’Etat prévoit d’étudier l’introduction des services d’autobus. Au fil des ans, plusieurs lignes de tramway sont supprimées au profit du trolleybus et de l’autobus. De 1950 à 1970, Genève connaît un fort essor démographique. Ce phénomène sera suivi d’un important développement économique engendrant lui-même des répercussions sans précédent sur le trafic urbain. Il faudra pourtant encore attendre quelques années jusqu’à ce que la CGTE puisse devenir une régie publique et qu’elle se transforme en 1977 dans l’actuelle société des TPG (Transports publics genevois).
Type: Objet
Matériaux: Faïence
Date: 1955
Contributeur(s): Isabelle Naef Galuba, Anne-Claire Schumacher
Période: milieu du 20e siècle
Origine: Suisse
Lieu d'origine:
La Chapelle-sur-Carouge, Genève
Description de la ressource:
Faïence moulée, émail bleu clair, décor imprimé en brun-noir
Format: Diam. 25.2, haut. 2.5 cm
Numéro d'inventaire: AR 2022-099
Mentions obligatoires: Musée Ariana, Ville de Genève
Montagne maudite, nommée ainsi jusqu’au 18ème siècle à cause de ses neiges éternelles, ce sont ces dernières que l’on voit briller depuis Genève. La ville était la porte d’entrée vers les glaciers de Chamonix pour les adeptes du Grand Tour. En effet, le Mont-Blanc a connu son heure de gloire seulement à partir des premières ascensions de son sommet.