Henriette d'Angeville est la deuxième femme à gravir le Mont Blanc le 03.09.1838, après la Savoyarde Marie Paradis dite « La Paradisa » (1779-1839) qui atteint le sommet le 14.07.1808 sous la conduite de Jacques Balmat.
H. d'Angeville serait en revanche la première à avoir véritablement fait l'ascension seule jusqu'au sommet, sans aide. Par la suite, elle poursuit ses activités d'alpiniste, sa dernière ascension étant l'Oldenhorn dans le massif des Diablerets, gravi en 1869.
Henriette d'Angeville (1794-1871) est une alpiniste franco-suisse. Elle est la deuxième femme à gravir le Mont Blanc, le 3 septembre 1838, avec 13 guides et porteurs. Cet exploit lui vaut le surnom de la "Fiancée du Mont-Blanc".
La première femme a avoir atteint le sommet est la Savoyarde Marie Paradis dite « La Paradisa » (1779-1839) qui arrive au sommet le 14 juillet 1808 sous la conduite de Jacques Balmat.
H. D'Angeville serait en revanche la première femme à avoir véritablement fait l'ascension seule jusqu'au sommet, sans aide. Pour y parvenir, elle s'était fait réaliser un costume spécifique comprenant un pantalon bouffant, un manteau cintré et un chapeau isolant (voir autre image).
Le récit de cette ascension est conservé dans les collections de manuscrits et archives privées de la Bibliothèque de Genève.
Type: Gravure
Matériaux: Papier
Date: vers 1860
Editeur(s): Editions Barraud & Cie
Période: 19e siècle
Origine: France
Lieu d'origine:
Mont Blanc
Description de la ressource:
Typographie sur papier plié, monté sur carton
Format: 25 x 15,7 cm
Numéro d'inventaire: icon p 1959 4
Mentions obligatoires: Bibliothèque de Genève
Droits d'auteur: A. tous droits cédés à la Ville de Genève/Institution
Accès à l'oeuvre en ligne dans Bibliothèque de Genève Iconographie : https://bge-geneve.ch/iconographie/oeuvre/icon-p-1959-4
Angeville, Henriette d'. Récit de son ascension à la cime du Mont-Blanc le 4 septembre 1838 avec une courte biographie de sa main. Fernex, 3 novembre 1861. 2 p. (BGE Manuscrits et archives privées, D.O. autogr. 2/11, Numéro(s) d'entrée : 1956/018).
Montagne maudite, nommée ainsi jusqu’au 18ème siècle à cause de ses neiges éternelles, ce sont ces dernières que l’on voit briller depuis Genève. La ville était la porte d’entrée vers les glaciers de Chamonix pour les adeptes du Grand Tour. En effet, le Mont-Blanc a connu son heure de gloire seulement à partir des premières ascensions de son sommet.