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Vers 1862, l’écrivaine genevoise Valérie de Gasparin offre à son mari un album de 12 photographies la représentant. Intitulé "Les femmes de M. le comte Agénor de Gasparin offert par elles-mêmes", elle crée, avec 12 portraits d’elle, un harem imaginaire.
L’écrivaine genevoise Valérie de Gasparin (1813-1894), connue notamment comme fondatrice de l’Ecole de la Source à Lausanne, offre à son mari un petit album de photographies qu’elle intitule "Les femmes de M. le comte Agénor de Gasparin offert par elles-mêmes". II s’agit en fait de la réunion de 12 portraits d’elle au format carte de visite, pris par divers photographes genevois.
Ces femmes "séductrices" d’un harem imaginaire se distinguent par leurs costumes et leurs poses, commentées humoristiquement au crayon, probablement par elle-même : "genre pensionnaire", "die grosse Mutter"; "on ne peut moins ressemblant", "aboye à la lune", "genre princesse allemande", "portrait d'un chapeau", "beaucoup trop d'embonpoint", "le meilleur parfait", "pas mal en négresse"…
Type: Photographie
Matériaux: Papier
Date: 1861-1862
Auteur(s): Divers photographes genevois
Origine: Suisse
Format: Haut. 130 cm ; Larg. 90 cm
Numéro d'inventaire: BGE CIG Rec Est 0520 01
Mots-clés: Femme, Amour, Photographie, Portrait, Noir-Blanc
Quand l’art et la nature révèlent l’amour et le désir, naît un jeu de séduction entre les créations et celles et ceux qui les regardent. Une parade amoureuse qui se raconte au cœur de Genève.