Voici une co-évolution étroite entre l’orchidée et son pollinisateur. Cet Angraecum a un éperon atteignant 37 cm de long, au fond duquel se trouve un nectar que seule une sous-espèce de papillon peut atteindre. L'existence du papillon avait été prédite par Darwin. La disparition d’un des partenaires serait fatale pour l’autre.
Une co-évolution très étroite existe parfois entre l’orchidée et son insecte pollinisateur. En effet, en 1862, après avoir vu une planche de cet Angraecum sesquipedale (littéralement "1 pied et demi de long"), Darwin prédit l’existence d’un papillon pollinisateur ayant une trompe atteignant ces 25-27 cm (longueur record: 37 cm !).
Découverte en 1903, la sous-espèce de Xanthopan morgani, a été nommée "praedicta" en l’honneur de la prédiction de Darwin. Le papillon est très fidèle à l'orchidée, car il est le seul à avoir une trompe assez longue pour atteindre le nectar situé au fond de l’éperon. Ceci lui garantit de trouver des ressources chez cette espèce... et il pollinise l'orchidée au passage.
Cette interdépendance présente un danger: la disparition d’un des partenaires risquerait d’être fatale pour l’autre.
Type: Végétal
Date: 2013
Origine: Madagascar
Description de la ressource:
Il s'agit d'une "oeuvre" vivante en 2020.
Numéro d'inventaire: XX0G20131650
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/j.1095-8339.2012.01250.x
Quand l’art et la nature révèlent l’amour et le désir, naît un jeu de séduction entre les créations et celles et ceux qui les regardent. Une parade amoureuse qui se raconte au cœur de Genève.