« Vers Genève, l’horizon imitait l’océan », écrivait Victor Hugo. Et en effet, le paysage grandiose qu’offre le Léman a de tous temps fasciné celles et ceux qui longent ses rives ou qui parcourent ses flots.
On rapporte qu’il est né des mains du géant Gargantua qui, assoiffé, creusa un réservoir pour s’abreuver ; celui que les habitants du bout du lac se plaisent à appeler le « Lac de Genève » n’a eu de cesse de fasciner les artistes. Ses couleurs, ses humeurs, son éclat - toujours mouvants - se retrouvent sous la plume de Rousseau ou de Lord Byron, au fil du pinceau de Konrad Witz ou de Hodler, dans l’objectif des innombrables touristes qui viennent contempler ses eaux.
D’origine glaciaire – n’en déplaise à Gargantua -, le plus grand lac alpin d’Europe regorge d’une faune et d’une flore variée. Parmi celles-ci, les plus connues et les plus redoutées des baignades estivales : les puces de canard. Si les premiers villages apparaissent dans la Rade de Genève dès le Néolithique, période de bas niveau lacustre, on navigue sur le lac dès l’âge de Bronze. Transport de passagers, de pierres ou encore de bois, le Léman s’est rapidement vu doté d’une vocation commerciale et a contribué à la prospérité de Genève.