Des vidéos accompagnées de commentaires permettent de faire connaissance avec des œuvres et objets dans leurs moindres détails.
Scrutez de près des œuvres et objets grâce à la technologie de la numérisation 5D.
Les professionnel-le-s des institutions culturelles de la Ville de Genève racontent les fascinantes histoires, anecdotes et particularités d’œuvres et objets des collections.
Mirabilia vous ouvre la porte à des découvertes et anecdotes fascinantes sur les œuvres et objets des collections de la Ville de Genève.
S’occuper en famille, en se cultivant : les merveilles présentées sur Mirabilia se déclinent en activités pour les enfants.
Découvrez les expositions thématiques de Mirabilia à travers une visite « dont vous êtes le héros ».
Créez une collection personnelle composée de vos objets préférés et découvrez celles des autres.
Des ressources pédagogiques basées sur les contenus culturels et scientifiques de mirabilia, à l'attention des formateurs et formatrices de français langue étrangère (FLE).
Mirabilia titille votre curiosité, enseigne et vous embarque pour des expériences insolites. Laissez-vous étonner par les différentes activités proposées.
Mirabilia existe grâce à la fructueuse collaboration entre 8 institutions muséales de la Ville de Genève. La plateforme fait découvrir des œuvres et objets merveilleux parfois inaccessibles au public, par le texte et l’image.
Du musée d'art à la botanique, en passant par l'art contemporain et l'ethnographie, sans oublier le patrimoine du livre et de l'image, les Institutions de la Ville de Genève regorgent de merveilles et vous ouvrent leurs portes.
Découvrez ici l'ensemble des collections en ligne des musées et bibliothèques de la Ville de Genève.
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Le botaniste voyageur britannique, Robert Fortune (1812-1880), a récolté cet échantillon d'herbier de thé en 1846. Il a ainsi mis un terme au monopole chinois sur la production du thé en établissant 20'000 pieds en Inde. Il serait aujourd’hui accusé de biopiratage.
Le thé, préparé à partir des feuilles d’une plante originaire de Chine, le Camellia sinensis, est cité dans des textes dès le 2e siècle avant notre ère. Il arrive en Europe à la Renaissance, mais jusqu’à la moitié du 19e siècle, sa production et son commerce sont jalousement monopolisés par l’Empire du Milieu qui proscrit toute exportation de plants vivants ou de graines.
Robert Fortune (1812-1880) réalise des expéditions botaniques au Sud de la Chine dès 1843. Il y vivra même de 1848 à 1851. Il a visité de nombreuses provinces très peu entreprises par des Européens jusqu’alors. Deux ans après avoir récolté cet échantillon en Chine, Robert Fortune tente l’introduction du thé dans l’Utar Pradesh pour le compte de la Compagnie britannique des Indes orientales, au mépris de l'interdiction chinoise. Il utilise de petites serres portables pour le transport des plants et fait entrer illégalement en Inde des cultivateurs chinois spécialistes de la culture du thé. Un pareil rapt commis de nos jours serait qualifié de biopiratage.
La plupart des théiers périront. Cet échec en Inde est vraisemblablement aussi dû à la préférence des britanniques pour le thé noir, meilleur lorsque préparé à partir d‘une autre variété. Robert Fortune jouera cependant un rôle déterminant dans l'essor ultérieur de l'industrie indienne du thé à Darjeeling et au Sri Lanka. Ce botaniste étudiera également le ver à soie au Japon, important de nombreuses espèces ornementales en Europe.
Il a voyagé à travers les siècles d’Extrême-Orient vers les Amériques en passant par l’Europe, le thé est aujourd’hui la boisson la plus bue au monde après l’eau. « De si loin, l’humanité s’est rencontrée autour d’une tasse de thé. » (Okakura Kazuko)